J'atteste sur l'honneur que les situations ci-décrites et leurs conséquences se sont bien déroulées; je ne change que les noms. Ce que j'ai “vu“ et les circonstances qui s'en sont découlées (parfois) est arrivé tel que décrit; c'est vraiment TOTALEMENT EXACT. La voyance, c'est de la spontanéité; si l'on tente de ramener au réel par quelque vouloir égoïste que ce soit, on perd la précision de l'intuition. J'indique ici que les indications pour lesquelles j'ai eu la preuve par la personne elle-même ou les médias. Je ne mens jamais, je suis TOUJOURS TOTALEMENT SINCERE. Même quand j'ai indiqué le décès de personnes très, très célèbres. Veuillez prendre note que, pour faciliter la lecture, le genre masculin inclut également le genre féminin dans toutes mes notes.
Il me semble que je doive situer cette consultation en 1985, au moment où j'allais quitter le local professionnel de la rue Thionville et où j'allais entamer le challenge de la voyance par téléphone, uniquement, sans voir les personnes. L'homme devant moi devait avoir dans les quarante-cinq ans. Il était de taille moyenne, chevelure claire, pas bien costaud. Très anxieux et même fébrile…. Il ne tenait pas en place sur la chaise… une pile électrique…. J'avais l'impression qu'il regardait sans cesse derrière lui…. comme s'il croyait que quelqu'un écoutait, le jugeait…. Il venait me voir pour des soucis conjugaux me demandant s'il allait divorcer; il voulait juste savoir cela, rien d'autre: est-ce que je vais divorcer?
Une dame me consulte. Elle doit partir aux USA. Chef d'entreprise mais j'ai bien l'impression qu'elle a fait faillite plus ou moins frauduleuse. En fait, elle me demande si elle obtiendra son visa pour les Etats-Unis. Je lui dis ce qu'elle a besoin de savoir. A la fin, elle m'indique qu'elle voudrait monter une autre société car elle a obtenu l'accord de trois athlètes français et qu'elle souhaite monter une société pour vendre une ligne de vêtements ciglés de leur nom. Elle me parle d'une épéiste très connue qui a gagné des tas de championnat de France, du monde et qui va partir aux jeux olympiques. Et bé, c'est bien, pensais-je. Mais, elle veut s'étaler, montrer qui elle est. Elle me raconte qu'elle est très amie avec les parents de Mickaël Jackson, qu'elle a bien connu quand ils habitaient dans le coin et avec qui elle était en affaire. En fait, c'est elle qui a cherché, à leur demande, un investissement en France. Je me souviens vaguement de cette histoire. Ils avaient acheté une fabrique de jeans à Launaguet.
A l'occasion de la sortie du film (en ce moment, fin mars 2016) “Au nom de ma fille“ qui relate l'histoire de l'affaire K., je me suis souvenue qu'un de mes amis journalistes, Philippe M. m'a, un jour, demandé ce que je pensais de cette terrible affaire. La femme avait divorcé et était partie épouser en Allemagne un médecin en entraînant sa fille de quinze ans. Le père effondré, appris que sa fille avait été assassinée. L'autopsie lui fait soupçonner que sa fille a été violée et, commença alors sa grande errance entre les deux pays, seul, en lutte contre la machine judiciaire. Errance qui a duré de très nombreuses années. (...)
Le président de l'association des commerçant du marché des Carmes me demande d'organiser un petit festival de la voyance pour je ne sais plus trop qu'elle animation du marché. Ce président est très actif, il est également président d'un syndicat de commerçants en boutique mais surtout des forains ou vendeur sur les marchés de plein vent… il se présentera plus tard à des élections… Il y a bien longtemps que j'avais compris que les voyant-es qui sévissaient sur Toulouse et communes environnantes n'étaient pas à leur place dans cette profession. Les personnes plus ou moins escroquées venaient m'en parler et j'avais conclu qu'environ 98% de ces mauvais professionnels étaient des escrocs à la petite (ou grande) semaine.
A la fin d'une consultation, (la personne avait des problèmes de mari très volage pensait-elle)… elle me demande des nouvelles de la santé de son papa. Comme toujours: je demande le prénom, l'âge, le mois de naissance…. “Je dis: votre papa est très célèbre? Non, répond-t-elle; papa est un homme comme tout le monde… il n'est pas du tout connu J'insiste: pourtant, je sens qu'on parle de lui dans les journaux… on en parle beaucoup… Non, non, papa était un modeste employé de la ville; il faisait parti des “municipaux“, c'est tout… il est à la retraite maintenant....
Elle m'a déjà consulté deux ou trois fois. Elle sait pertinemment quelles sont mes compétences et le pourcentage de chance que mes indications s'avèrent exactes. Cependant, cette fois-là, il lui est impossible de croire mes révélations. “Ce n'est pas possible!" ne cesse-t-elle de répéter. Moi-même, Je suis très surprise de “voir“ cela. A chaque consultation, je l'ai déjà dit, je ne me souviens jamais des choses dites précédemment. Le souvenir me revient qu'au bout de plusieurs minutes de consultation lorsque cela s'avère nécessaire.
S'il y a bien quelque chose qui me fait mal c'est d'indiquer à un consultant-e qu'un décès se profile dans leur vie. Lorsque j'ai commencé à ouvrir mon intuition, vers fin 1982, à la suite de mon décryptage de l'Ancien Tarot de Marseille...
... je “voyais“ en permanence, sur les gens que je rencontrais dans la rue ou dans l'autobus… lorsque je réalisais mes toutes premières consultations en cabinet (pendant les trois premières années de ma pratique) je voyais toutes les bonnes choses et les mauvaises. Je me demandais si je devais indiquer les problèmes… Pour moi, quelqu'un qui consulte est en phase de déstabilisation, lui dire que bientôt ce serait plus grave…
Il existe de très nombreuses professions qu'il ne faut guère annoncer à une autre personne dans les réunions, cocktails et réceptions. Tous les médecins vous le diront. Dès qu'ils indiquent leur profession, aussitôt on leur demande des conseils sur une bobologie ou une maladie plus grave. Gratuits, bien évidemment. Alors, moi, en tant que voyante!... Je ne dis pas souvent non… cela dépend où je me trouve… si je suis dans un taxi et que le chauffeur me reconnaît et pose une question, je ne peux pas répondre. Je ne suis pas en situation. Parfois les gens acceptent de le comprendre; d'autrefois, ils insistent: si j'ai un don, je dois en faire profiter tout le monde! Cela me gêne de devoir “m'expliquer“ plus. Je leur dis: “pourquoi vous, vous travaillez?" “Parce qu'il faut bien travailler pour gagner sa vie!" “Vous croyez que je m'amuse avec mon soi-disant don?